Pour chacun(e) d’entre-nous, c’est d’abord connaître l’impact du numérique, pour adopter des pratiques préservant nos vies, notre environnement et notre avenir…

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Illustration : Gérard Mathieu

Vous découvrirez dans ce site, en tête de chaque page, des dessins (un immense merci aux auteurs pour leurs autorisations de parution) qui permettent d’éclairer les différentes problématiques…

Ce que vous ne verrez pas sur ce site : des vidéos, bien trop…

…énergivores et polluantes :

En un an, les vidéos en ligne génèrent plus de 1 % des émissions mondiales (plus de 300 millions de tonne de CO2/an).

L’énergie pour regarder une vidéo de 10min sur son smartphone, multiplie par 1 000 l’énergie qu’il consomme normalement

Notre hyper-consommation numérique telle qu’elle existe aujourd’hui, résulte de mécanismes psycho-sociétaux identifiés. Ce qui est en jeu dépasse les bonnes pratiques individuelles, présentées dans ce site. Il est urgent de recouvrer et de conserver la maîtrise de nos interactions numériques, à l’échelle individuelle et collective.

Le site https://altimpact.fr/ permet de façon interactive, de choisir des solutions pour un numérique plus responsable, à la maison, au travail etc.

Une étude du Crédoc parue en mai 2024, établie un baromètre du numérique en France et donne un très bon panorama de notre utilisation et surtout, perception du numérique (voir à partir de la page 253 pour cette partie) : https://t.ly/FqQHk

Pour cela, de nombreuses actions auprès des décideurs, pouvoirs publics…sont lancées, elles sont brièvement présentées dans la partie initiatives , au travers des structures les ayant initiées.

Les solutions viendront pour beaucoup, comme toujours, de nos prises de conscience et bonnes pratiques

Ce site a pour objectif d’éclairer les zones d’ombre du numérique et de donner des informations pour que nous puissions à titre individuel, minimiser son impact sur nos vies et notre environnement.

Laisser sa box allumée en lisant un livre (pas un E-Book…) ou en recevant vos ami(e)s, c’est par exemple, un peu comme laisser couler l’eau de son robinet en quittant sa cuisine !

 illustration : www.ucciani-dessins.com

Et, puis il y a le sujet de l’intelligence artificielle, là aussi, pas simple d’agir et se positionner

Illustration : Adene (France) – Cartooning for Peace

L’essor de l’intelligence artificielle (IA) coïncide avec une planète en crise. 

La puissance de calcul de l’IA pourrait jouer un rôle essentiel en facilitant et en nous aidant à prendre des mesures positives pour les personnes, la nature et le changement climatique.

Cependant, tout investissement rapide dans l’IA doit être à l’épreuve du temps dans le contexte d’un réchauffement rapide de la planète.

À mesure que les applications d’IA s’améliorent, elles s’appuient sur des centres de données « hyperscale » dont le fonctionnement consomme d’importantes quantités d’énergie et d’eau.

Jusqu’à présent, l’attention portée aux incidences environnementales de la croissance explosive de l’IA s’est principalement concentrée sur l’utilisation de l’énergie.

On accorde très peu d’attention au niveau extrêmement élevé d’utilisation de l’eau douce et aux impacts sur la nature créés par ces centres à grande échelle..

Concerné(e)s par les biens communs environnementaux ?

Il est (toujours/encore ?) temps de choisir le monde numérique qui régira nos vies demain :

Optimisons déjà nos usages et consommations numériques

Définissons et imposons (nous) un cadre pérenne et respectueux de nous même et de la planète

« Au chaud dans mon appartement, soumis à mes ambitions électroménagères et occupé à recharger mes écrans, j’avais renoncé à la fureur de vivre.  »

La panthère des neiges (2019- éd. Gallimard) – Sylvain Tesson